Malika A
« En septembre, j’ai osé m’inscrire à l’atelier d’écriture d’Irene Najovits. J’avais un peu peur. Mais je l’ai adoré et je le recommande ! Je me suis sentie tout de suite en confiance à la première séance par l’accueil et la simplicité d’Irène. Chaque samedi de l’atelier j’étais en joie, avant, pendant et après. C’était vraiment riche et passionnant d’entendre tous les textes et les retours d’Irène et les remarques des autres. Passionnant d’écrire et de se surprendre soi-même. De découvrir les textes des autres issus d’une même consigne et pourtant si différents. D’en discuter. Un vrai moment d’échanges et de partage en toute convivialité et dans le respect de chacun. J’ai tellement aimé que même quand ma gare en travaux fermait le week-end, je ne renonçais pas à faire un long déplacement pour être là! Et je poursuis pour l’année à venir! »
Michel Y
« Un drôle de bric-à-brac dans la tête la première fois. Un peu de timidité ; un peu aussi de « tu vas voir ce que tu vas voir!». Et puis, vite fait, tu comprends qu’Irène quand elle tend l’oreille, c’est pas pour de faux. C’est pour écouter vraiment. Elle te fait découvrir dans ton texte, forcément un peu maladroit, tout un tas de choses que tu ne pensais pas avoir écrites. L’atelier d’Irène, ça bosse, ça rit, ça creuse. Chacun son truc. Chacun son histoire, ses idées. Des histoires qui tuent des gens. Des idées qui font couler des rivières. D’autres encore qui parlent de famille, d’amour, de jalousie. L’atelier d’Irène, c’est un moment arraché à cette maudite grande ville qui refuse de se calmer. Un moment où tu oses écrire et où tu commences à savoir écouter. »
Martine G
« Sans trop savoir à quoi m’attendre, j’ai suivi l’atelier d’Irène deux fois par mois. Je me suis rendue à la première séance avec un peu d’appréhension : allais-je pouvoir solliciter mon imagination et trouver les mots sur commande ? Que penseraient les autres participants de mes textes ? En bref, serai-je à la hauteur ? Tous ces doutes ont été vite écartés. Irène vous met en confiance, elle écoute vraiment votre texte, fait la part de ses atouts et de ses faiblesses avec bienveillance, vous donne des pistes. Pas de concurrence, chacun s’exprime à sa façon, offrant ses écrits, exprimant son sentiment vis-à-vis des autres textes. J’ai ressenti une réelle harmonie et complicité entre tous les participants. Et donc, je suis devenue accro !! ! Qu’y ai-je gagné ? de la confiance, un peu de méthode, le réel plaisir d’un moment partagé, l’occasion de pouvoir discuter littérature, et l’envie accrue d’écrire sans complexes, sans tabous ».
Maryannick L.
« L’atelier d’écriture d’Irène est un excellent déclencheur d’écriture. Ses propositions de travail sont amusantes tout en étant efficaces. On passe un très bon moment où l’on se surprend soi-même, où notre imaginaire s’envole pour s’ouvrir à la création. La main glisse sur le papier et l’exercice devient un challenge tout en étant un plaisir. On s’expose à l’écoute des autres et réciproquement mais tout se passe dans la bonne humeur et la bienveillance. Ecrire c’est se lancer et s’entraîner. Irène oriente et conseille tant sur le style, le rythme que le contenu. Elle nous donne confiance pour poursuivre notre écrit. On repart de l’atelier motivé et ravi avec dans la tête plein d’idées à coucher sur le papier et le désir encore plus vif d’achever une histoire. »
Jean-Philippe B
« Que la consigne soit de commencer avec une phrase tombée du ciel, ou de finir avec une autre à l’origine mystérieuse, qu’il s’agisse d’insérer au fil du texte des « éléphants roses » ou d’autres morceaux de phrase improbables égrenés par Irène, notre facétieuse animatrice, il faut toujours se lancer ! C’est l’instant où se mêlent les idées, où surgissent des images oubliées ou récentes, le moment où des enchainements possibles se font et se défont. Puis, le coup d’œil sur la montre, un je-ne-sais-quoi dans l’air font écrire les premiers mots. Parfois le chemin est tout tracé à l’avance mais, le plus souvent, on bifurque, on se laisse entraîner par les mots et les situations. Qu’on soit plus ou moins content ou surpris du résultat, vient le moment où chacun lit son texte, où l’on s’amuse de voir les pistes différentes qui ont été suivies, où l’on reconnaît la façon d’écrire de nos camarades d’atelier. Irène écoute avec attention, prend des notes dans son cahier ; ses remarques sont précises et pertinentes. On rit un peu, on prend tout cela avec légèreté et gaieté. Sur le trottoir, quand on se dit au revoir, on réalise qu’on est seulement samedi midi mais qu’on a déjà voyagé. Et puis, parfois, sur le chemin du retour, par un mystérieux travail de l’esprit, alors qu’on saisit la barre du métro, ou que l’on observe les passants, vient enfin à l’esprit l’articulation ou la chute que l’on cherchait pour l’histoire d’un matin… »
Philippe G
«Autour de la table, les regards s’éclairent d’une flamme de plaisir gourmand. Une parenthèse s’ouvre : les contraintes de la journée, les difficultés et même les succès de la semaine sont mis en veille. Toute l’attention est captée par l’attente de la consigne qu’Irène va nous proposer aujourd’hui. Nous fera-elle piocher dans un chapeau des petits papiers ? Nous présentera-elle des images ? Nous fera-t-elle une lecture de sa voix calme et souriante, pour illustrer le mot savant qu’un célèbre théoricien du langage aura inventé ? Ça y est. La consigne de la séance est énoncée. Des regards de connivences sont échangés. Certains ont déjà déterminé ce qu’ils vont écrire. D’autres sont plus hésitants. Rapidement, les stylos glissent sur le papier : cahiers pour les uns, feuilles libres pour les autres. Les pages se couvrent de mots. Les personnages apparaissent. Ils prennent forme. Une tranche de leurs vies se dessine sur le papier, renversée plus tard par une rature. Tragédies individuelles, aventures oniriques, contes burlesques, amours fous, amours déçus, folie, enfances heureuses ou malheureuses, vies banales ou d’exceptions. Parfois, un stylo hésite, s’arrête, raye un paragraphe, et d’une flèche impitoyable détermine un devenir différent, un autre décor, un rebondissement imprévu, une fin plus logique ou un coup de théâtre de dernière minute. Car Irène annonce que l’heure de la lecture arrive. A ce moment, les personnages que chacun a imaginé prennent vie. Quel que soit le style, leurs bonheurs provoquent la joie ou les rires de l’assistance, leurs malheurs des soupirs ou même une larme, leurs angoisses serrent les gorges. Après les derniers commentaires, les cahiers se referment. Lorsque nous sommes dans la rue, nous nous souhaitons une bonne semaine… jusqu’à la prochaine parenthèse! »
Isabelle G.
« Il faut écrire quelque chose, mais quoi ? Et comment le dire ? Les mots sont là quelque part, ils traversent notre esprit en étoiles filantes, laissant entrevoir l’univers des possibles avant de se perdre dans les limbes de notre indécision. Comment donner vie à une scène de rencontre ? Qui mettre en scène ? Où situer l’histoire ? Comment faire évoluer l’action ? Mais le temps presse, il faut choisir une piste, et s’y tenir. Parfois on se trompe ; le chemin que nous pensions riant bifurque dans une ruelle sans charme pour finir en impasse. D’autres fois, l’on s’arrête pour regarder la fleur au bord du sentier en oubliant notre destination. De temps à autres, enfin, les planètes s’alignent en un instant de grâce. L’écriture se fait fluide, l’inspiration nous entraîne et le texte se déroule comme une évidence. Alors une sérénité nous envahit, et l’on ressent un petit peu de fierté. Peu importe la facture du texte produit, il faut le présenter à l’assemblée. C’est le moment du grand partage et peut-être celui que je préfère. Chacun dévoile sa réalisation, son cheminement à partir du point de départ commun. Autour de la table règne un parfum d’enfance alors que nous goûtons au simple plaisir de se faire conter une histoire. Chaque lecture est suivie d’une discussion sur le contenu du texte et les moyens employés pour lui donner sa tonalité particulière. Ainsi, peu à peu, nous enrichissons notre palette d’outils et apprenons à nous saisir des sujets, à nous passer d’introductions fastidieuses, à donner corps à des personnages… La séquence se reproduit de semaine en semaine sous la direction souriante d’Irène. Au fil des échappées dans les souvenirs et l’imaginaire de chacun, il se développe une étrange intimité autour de la table rectangulaire. Mes compagnons d’écriture, je les ai emmenés sur les lieux de mon enfance, ils connaissent sous différents masques les protagonistes de ma vie. En retour, j’ai appris certains de leurs plaisirs cachés et de leurs peurs secrètes, les mots qu’ils affectionnent et le rythme de leurs phrases. C’est une forme toute particulière de complicité qui nous lie et rend nos rendez-vous d’autant plus précieux. En définitif, qu’est-ce qu’un atelier d’écriture ? Un jeu intellectuel et un espace d’apprentissage bien-sûr, mais aussi une parenthèse de pure détente et des moments profondément humains. »
Fanny C
« C’est avec un immense plaisir que je retrouve à chaque fois les ateliers d’Irène, ces moments de partage, où les personnages prennent vie et ne s’incarnent bien souvent que parce que nous les créons. Ils nous suivent et nous hantent d’une semaine à l’autre, ils nous deviennent familiers alors que, quelques heures plus tôt, ils n’existaient pas. Lorsqu’ il s’agit d’autobiographie, alors que les paroles ne disent que trop mal les ressentis du moment, les mots posés sur la page blanche révèlent les émotions; c’est comme une mer qui remonte et la déferlante nous submerge de tout ce qui est enfouit tout au fond de nous. Parfois ça fait mal et les larmes coulent mais souvent ça fait du bien, parce que cela délivre d’un trop plein. »
Célie M.
« Jeudi soir, je me suis rendue pour la première fois à un atelier d’écriture. C’est une jeune femme, Irène, avec qui j’avais conversé par mail ces derniers jours, qui m’ouvrit et m’accueillit. On nous donna notre premier sujet d’écriture et une heure pour le travailler. J’avais beau connaître le principe, je fus saisie par sa réalité : j’allais devoir écrire une scène à partir de ce sujet, en temps limité. L’une des membres se porta volontaire pour lire son texte. Tout de suite je fus prise dans son histoire, voulant en savoir plus : quel dénouement ? Tous les participants passèrent un à un. Et je fus frappée par la diversité des univers qui avaient réussi à éclore de ce point de départ pourtant identique. Chaque fois, un style, une sensibilité ébauchée à fleur de papier pour un dessin aux traits encore affirmés par le deuxième exercice qui devait suivre. Ces sujets donnés, loin de contraindre notre inspiration, au contraire l’ouvraient sur d’autres univers, d’autres situations non explorées et menant à des procédés nouveaux dont nous pourrons nous resservir plus tard, dans d’autres textes, face à une impasse. Comment faire ressortir l’émotion ? Sur quoi se baser dans notre récit pour ancrer des souvenirs ? Les deux grandes thématiques que je retenais de cette première séance extrêmement riche en émotion, inspiration et enseignements. Et puis il y avait aussi ce temps pris pour l’écriture. Cet engagement qui en faisait un impératif au même titre que les autres. Combien j’aimais cela et combien en avais-je besoin pour ne pas m’oublier en cours de route ! Si je ne pouvais pas m’y consacrer entièrement, je savais que pour ces quelques heures au moins il n’y aurait que les mots et moi. »
Claudine L.
« Dès mes premières séances d’atelier écriture, la légère appréhension à lire mes textes devant les autres participants a été tout de suite supplantée par une réelle découverte de l’imaginaire d’autrui, de l’ouverture inattendue de cet éventail des idées sur un thème donné, du panachage des observations, des sensations, des émotions, des sentiments… Je fonds littéralement à la poésie apportée par les autres… Ces richesses promises de séance en séance furent un moteur pour continuer à venir livrer quelques pensées au bouquet général. J’ai également apprécié le partage intergénérationnel permettant la transmission des idées, des clichés, des habitudes, des codes….bref, l’imprégnation dans des décennies différentes au gré du vécu de chacun. Bien sûr, cette alchimie n’a lieu que par le truchement d’un metteur en scène, d’un chef d’orchestre des thèmes, apportant crescendo au cours de l’année, les éléments techniques de l’écriture, la façon de délier, d’enrichir un récit, les conseils pour la réécriture, l’illustration par des exemples de la littérature contemporaine. Irène Najovits a joué ce rôle primordial avec patience, intérêt et bienveillance, dans le souci de nous perfectionner. »
Nathalie C.
« L’atelier, l’atelier… Un atelier, c’est toujours artisanal. Poser une pierre, puis une autre, jalonner et voir. Voir ce qui se passe. Les mots en entraînant d’autres qui mènent à l’univers du jour, de l’heure, du moment, de la seconde même. En une fraction de seconde, on pense à un mot et on en inscrit un autre. Pourquoi, comment? Je ne sais pas. Peut-être parce qu’écrire relève de l’inconscient, un inconscient qui se glisse dans le réel du récit. Un réel qui s’imagine, même s’il raconte une histoire vraie. Les ateliers d’écriture sont un moment privilégié d’écriture, d’écoute et de partage. Ils ouvrent les yeux et les oreilles sur des mots, des sonorités qui font écho et qu’on fait nôtres même s’ils ne nous appartiennent pas. Eho, ého !! Vous entendez ? Entrez avec moi dans la magie des mots, ceux qu’on écrit, différents de ceux qu’on dit. D’ailleurs, à la lecture, je me surprends souvent à changer les mots, ne pas lire ceux qui sont écrits mais en dire d’autres, ceux qui semblent évidents dans l’instant. J’aime être surprise, j’aime me surprendre. Peut-on écrire sur tout ? En tout cas, nous essayons. »
Claire B.
Toutes générations confondues, toutes origines confondues, des potentiels, des univers, des délires, des émotions, des rires, des surprises, des textes, des phrases, des mots, plein de mots, ces petites choses pleines de lettres et pleines de vie. Un moment à la fois intime et collectif, du partage, de la retenue, du courage à dire et à imaginer, une écoute attentive soulignant l’enrichissement dans la différence et l’émotion dans la ressemblance. Une consigne et tant de possibles insoupçonnés qui font tressaillir les stylos et finissent par se jeter sur le papier dans une orchestration personnelle.Le village du grand-père d’Isma et sa plage ensoleillée décrite comme une peinture, Benoit, fasciné par un poulpe et rencontrant Woody Allen sur un banc du Père Lachaise, la poésie de Djin Djin, la délicatesse de ses descriptions, l’attachement d’Annick à la terre et sa sensualité, le vol de Solal en planeur, une leçon de vie pleine de sensibilité, les associations de mots improbables de Paul-Emile notre acteur, un tableau mystérieux, une robe envoutante, l’univers de Charlotte et sa façon d’écrire à fleur d’émotion. Qu’il est bon d’avoir trouvé dans cet atelier d’écriture un véritable lieu de vie(s) ! »
Paul-Emile P.
« Lorsqu’on m’a suggéré au mois d’octobre de suivre un atelier pour assouvir mon envie d’écriture, cela me semblait d’abord compliqué. Les démarches pour commencer- je ne soupçonnais pas les ateliers d’écriture aussi nombreux et populaire- et pour finir j’avais peur de me retrouver avec des « professionnels ». J’avais en effet peur du niveau mais je trouve que malgré ma plume encore assez modeste, on m’a directement mis à l’aise, en confiance, comme dans un petit cocon. J’ai appris beaucoup de choses. Comme le fait de voyager dans notre imagination, voir jusqu’où on peut se rendre et prendre conscience qu’on peut aller de plus en plus loin au fur et à mesure des séances, parce que ce sont des leçons qu’on se donne à chaque fois. Je fais du théâtre, mais la façon d’évoluer dans mon imaginaire n’est pas la même. Dès lors que j’ai débuté cet atelier, je me suis rendu compte de mon manque de vocabulaire, de la précision qu’il fallait acquérir pour pouvoir s’exprimer de manière juste. J’ai directement eu soif de ça. Je me suis également rendu compte de mon manque de concentration à écouter les autres en lecture et l’atelier m’a permis de travailler là dessus et de découvrir chacun des participants, son style, ses envies… »